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Azimut diffusion et Réseau Scènes ont présenté les PAROLES 
les 25, 26 et 27 septembre 2018 à Sorel-Tracy. 

 

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Coups de cœur des diffuseurs présentés en vitrine 

Chanson et musique

Amélie No - Coup de cœur de Philippe Cyr-Pelletier, Café culturel de la Chasse-galerie

Amelie No fait partie de la scène musicale québécoise depuis plusieurs années. Tout a commencé à l’adolescence alors qu’elle se met à jouer de la basse dans des groupes punkrock. Elle s’est ensuite tournée vers une musique plus folk en 2008 avec son groupe i.No qui a fait des vagues au Canada, aux États-Unis et en Europe. Un plus large public l’a découverte en 2016 lors de son passage remarqué à l’émission La Voix, où elle a terminé demi-finaliste. Sa voix envoûtante et jazzy se couche sur une nouvelle musique indie-pop aux accents R&B et soul.

 

Mathilde Laurier - Coup de cœur d'Évelyne Chagnon, Théâtre Hector-Charland

Multi-instrumentiste autodidacte, c’est avec son humour et sa vision assez terre à terre de la vie que Mathilde monte sur scène pour livrer sa belle petite pop folk réconfortante. Elle assume pleinement ses textes qui révèlent son sarcasme, son âme de grande romantique et sa sincérité. Bref, avec sa voix singulière, sa guitare, et son grand sourire, Mathilde est aussi attachante que ses mélodies !

 

Noubi Trio - Coup de cœur de Marie-Josée Bourbonnais, Azimut diffusion

Noubi, c’est une vibration “afro-coustik” aux sonorités chaudes, qui ne se cantonne pas à un style musical. Inspiré de musiques traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest, Noubi vous embarque dans un univers éclectique et résolument moderne dans lequel s'entremêlent folk, pop, reggae, funk et jazz. Noubi Ndiaye, une voix mystique au cajon et à la guitare, Vincent Duhaime-Perreault lead guitare/voix et Carlo Birri à la basse/contrebasse/voix vous invitent à un voyage sans frontière musicale !

 

Mentana - Coup de cœur de Sonia Piché, Théâtre du Marais

Mentana tire ses influences dans un folk cinématographique et l'americana. Tanguant d'un « train beat » à la Johnny Cash à la nostalgie du piano, d'harmonies sensibles aux échos inébranlables de rythmes amérindiens, Mentana amène directement le spectateur au cœur d'un périple dépaysant. Leur premier album Inland Desire a reçu un accueil plus que chaleureux ici, mais aussi en Italie et en Allemagne. Ils travaillent actuellement à la création du deuxième album dont la sortie est prévue pour 2019.

 

| THÉÂTRE |

Parfois, la nuit, je ris tout seul - Théâtre de la Marée Haute

Coup de cœur de Claudéric Provost, Valspec

Un soir de printemps, deux hommes se présentent à la porte d’un théâtre. On les laisse entrer. Ils se sont perdus en chemin et demandent « l’asile poétique », laissant leur vieux Thunderbird 1977 à l’entrée. Étranges vagabonds, clowns tragiques, père et fils, frères, amis, amants, joyeux saltimbanques… qui sont-ils? Acteurs chantants, danseurs hésitants, ils décideront de s’approprier les lieux et laisseront un peu de leur délire théâtral sur tous les étages de la maison en y déposant des petits morceaux de vies, des parcelles de rêves pour mieux atteindre le ciel et les étoiles. Spectacle performance musicothéâtral, absurde, fou, tragique et très ludique, ce déambulatoire invraisemblable nous parle de l'Amérique en dérive, de nos rêves tordus et des fulgurants désirs qui habitent nos corps.

 

La bibliothèque interdite - Sibyllines, théâtre de création | PRÉSENTATION INTÉGRALE |

Coup de cœur de Virginie L'Écuyer, SPEC du Haut-Richelieu

Buenos Aires, 1941. C'est l'époque du tango, de la milonga et du couteau. Un poète idéaliste (Sébastien Ricard) devient le concierge de la mystérieuse Bibliothèque-interdite.  À peine entré en fonction, il est enlevé et incarcéré.  L'homme découvre que son ravisseur, l'inspecteur Barracuda, n'est nul autre que le personnage d'un tango séditieux dont il l'est l'auteur.  Peu à peu, réalité et fiction se confondent, conduisant le poète aux bords des ténèbres.

 

Western - La bande à Grimaud

Coup de cœur de Philippe Cyr-Pelletier, Café culturel de la Chasse-galerie

Accoudés au comptoir d’un bar country de Montréal, François et Achille refont le monde aussi bien qu’ils vident les verres : libres, ils veulent être libres, se déconnecter des flux des réseaux de la toile. Grisés de certitude et d’alcool, ils en sont sûrs : un monde sans attache numérique est possible. Convaincus d’entrer ainsi en résistance, ils détruisent carte d’identité et carte de crédit d’un coup de ciseaux… mais se retrouvent bien malgré eux plongés dans un western.

 

Moi et l'autre – Le Théâtre Fêlé

Coup de cœur d'Anne-Marie Provencher, Théâtre de la Ville

« Être Québécoise, c’est chialer sur l’hiver, chialer sur le reste du Canada, chialer sur le coach du Canadien… » Avec son humour vif, Talia, jeune immigrante vivant à Laval, essaie de tracer le contour de ses identités culturelles. Pas si simple de se sentir québécoise pour cette fille entière, passionnée et idéaliste, née en Égypte d’un père égyptien et d’une mère italienne, et portant un prénom grec ! Cette prolifération de cultures, savoureuse à goûter pour nous, est source d’un questionnement tenace, mais drôle, qui met Talia dans une situation pour le moins inconfortable.

Grâce à son amie Québécoise de souche Julie, Talia apprend à se familiariser avec les garçons québécois… à la douzaine. Mais côté identité, rien n’y fait. Jusqu’à ce que cette même Julie, par un retournement du destin, la guide vers de nou­veaux horizons. Cette autofiction lumineuse et touchante nous invite chaleureusement à découvrir cette part de soi qui s’enrichit de l’autre.

 

Buffles – Théâtre à l’eau froide

Coup de cœur d'Anne-Marie Provencher, Théâtre de la Ville

Une famille de buffles tient une blanchisserie dans un quartier difficile : le père, la mère, et les 6 enfants. Une nuit, un des fils, Max, disparaît. Reste une famille de buffles : le père, la mère, les cinq enfants et l’absence de Max. Quand ils étaient petits et que Max a disparu, les parents ont dit à leurs enfants qu’un lion avait emporté Max, et qu’il ne reviendrait jamais. Puis une nuit, la mère disparaît. Plus tard, le père disparaît. « C’est la faute des lions » disent les frères et sœurs. A cinq, comment vont-ils réussir à survivre ? Grandir et apprendre la loi de la ville autour de laquelle les lions veillent. Entre conte, fable et hyperréalisme, la pièce qui brasse plusieurs temporalités livre une réflexion sur la famille, le clan, la solitude, la soumission aux lois, et la question du libre arbitre.

 

À PROPOS DE L'ÉVÉNEMENT

Avec Parole de diffuseurs, parole d’artistes, Réseau Scènes a créé un rendez-vous annuel qui réunit les membres du réseau, leurs collègues, partenaires et invités, ainsi que des artistes sélectionnés sur propositions des diffuseurs. Premier rassemblement de l’année à la rentrée culturelle d’automne, l’événement est accueilli en alternance chez un des diffuseurs membres.

 

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